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DAO va plus loin que le BIO avec CAPTE et choisit l’insetting pour s’engager en faveur du climat !

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Lancement du programme « Agroforesteries en Provence » avec l’entreprise Lou Bio et les délicieux biscuits DAO. 

Le 21 juin 2019, lors de l’assemblée générale de l’association Aval Bio PACA, a eu lieu le lancement officiel du programme « Agroforesteries en Provence » dans le cadre du développement des actions de Capte sur le territoire. Après le développement de projets de solidarité climatique en Tunisie dès 2017 et de contribution carbone volontaire en Colombie en 2018, Capte propose d’impulser une dynamique en faveur du climat auprès des acteurs de l’agro-alimentaire bio en Provence. Les premières plantations de DAO à la ferme de la Margotte ont démarré en décembre 2019, se sont poursuivies en mars 2020 et se poursuivront en mars 2021.

Connaissez vous la marque DAO ?

Dao est une marque de biscuits bio créée il y a une dizaine d’années à Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence. « DAO », concept fondamental du taoïsme, qui signifie le « chemin », la « voie », a guidé les choix des fondateurs vers cet esprit de « chemin juste » : une usine éco-construite, un toit végétalisé, une production 100% bio et le développement d’un réseau local d’approvisionnement en farines, des emballages éco-conçus, des produits équitables, une importante partie de la production vendue en vrac dans des magasins spécialisés.

La démarche de DAO et Capte : L’insetting

L‘insetting est une démarche de contribution carbone volontaire directement intégrée à la chaîne de production de l’entreprise. C’est une pratique nouvelle et prometteuse puisqu’elle permet aux marques de s’engager pour le climat à travers leur propre chaîne de production. Par ailleurs, l’entreprise va créer du lien avec ses partenaires agriculteurs, préserver et garantir sur le long terme la qualité et la quantité de ses approvisionnements, de plus en plus mis en danger par les dérèglements climatiques. Au final, c’est un investissement au niveau social, environnemental et économique qui va enrichir la valeur de la marque.

La ferme de la Margotte, les plantations et les essences …

Le projet prévoit la plantation d’environ 500 arbres sur plusieurs parcelles de la ferme de la Margotte située à Forcalquier dans les Alpes de Haute Provence. Il s’agit de l’ancienne ferme de Jean Giono. Tout un symbole que de démarrer nos plantations dans l’ancienne ferme de l’auteur de la célèbre histoire d’Elzéard Bouffier « L’homme qui plantait des arbres » ! Lors de la première campagne de plantation, ce sont plus précisément 15 différentes essences qui ont été plantées sur deux parcelles : une centaine de plants truffiers, certifiés CTIFL (chêne blanc, chêne vert, chêne chevelu, noisetier, charme) une centaine d’arbres forestiers (érable de Montpellier, mûrier blanc, tilleul cordata à petite feuille) et une cinquantaine d’arbres fruitiers : pommiers de variétés locales et anciennes, cerisier, grenadier, noisetier, amélanchier, argousier, aronia.

Le projet ” Agroforesteries en Provence” souhaite contribuer à accompagner une dizaine de fermes partenaires et vise une labellisation ” BAS CARBONE”.

Quels sont les principaux objectifs de ce projet ?

Concernant l’entreprise, il s’agit principalement de confirmer son engagement en faveur du climat en développant ses premières actions d’insetting sur le territoire. De plus, en collaborant avec Capte, jeune organisation spécialisée dans l’agroforesterie en région SUD, elle soutient une initiative à impacts positifs et plus que jamais nécessaire au regard de l’enjeu que représente la lutte contre les dérèglements climatiques notamment en Méditerranée, considérée par les experts comme un hot spot mondial qui va concentrer tous les phénomènes extrêmes des dérèglements climatiques. 

Concernant les plantations, les systèmes agroforestiers installés par Capte au sein de la ferme de la Margotte, vont permettre de contribuer à limiter l’érosion des sols, de favoriser la biodiversité et d’augmenter les ressources mellifères disponibles pour les abeilles présentes sur place, de régénérer des parcelles peu productives, d’enrichir durablement les sols, de capter du carbone et, à terme, de créer de nouvelles sources de revenus pour l’agriculteur (fruits, truffes…)

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